
Éloïse Miceli a pris les rênes du Ministère Cantonal Jeunesse
Éloïse Miceli a rejoint l’EPG au 1er septembre pour s’occuper des activités du nouveau Ministère Cantonal Jeunesse, destiné aux jeunes entre 18 et 25 ans. Elle se présente ici et nous explique ce qui l’a motivée à rejoindre l’EPG et ce qu’elle espère accomplir à son nouveau poste.

Parlez-nous un peu de vous.
Je suis née et j’ai grandi à Genève. Juste après ma maturité, j’ai entamé des études de théologie grâce aux conseils avisés d’une pasteure. Après un bachelor dans cette branche, je ne me voyais ni travailler au sein de la faculté ni pour l’Église. Alors, j’ai changé de bord et j’ai poursuivi mes études avec un master en relations internationales. Cette formation m’a donné l’occasion de vivre à Beyrouth et de travailler à Berne pour le Département Fédéral des Affaires Étrangères. J’y ai découvert un monde fascinant mais trop peu relationnel. Et j’ai finalement eu le déclic nécessaire. Cette fois-ci, j’avais envie de devenir pasteure. J’ai repris un master en théologie et j’ai été diplômée en juin 2024. Mon mémoire a porté sur la question de la consommation, de la sobriété et de l’abondance. J’aime articuler mes réflexions théologiques autour des thèmes de la justice et du Royaume.
Pourquoi avez-vous choisi l’EPG ?
L’EPG a été mon lieu de sociabilisation avec l’Église. J’ai fait mon catéchisme de mes 7 à mes 16 ans dans la Paroisse Rive droite. Je suis très reconnaissante envers les pasteurEs qui m’ont accompagnée et du témoignage qu’elles m’ont apporté. J’aime cette Église parce qu’elle n’a pas peur de poser des questions de fond. Je suis convaincue qu’elle est utile et bienfaisante pour la Cité, que l’on soit croyants, pratiquants ou en recherche. J’ai donc choisi de m’y engager pour continuer à transmettre ce que j’avais reçu : un message d’espérance, d’amour et de justice.
Quelles contributions souhaitez-vous apporter au poste auquel vous avez été nommée ?
Ayant pour objectif d’entrer en stage pastoral, mon engagement comme chargée de ministère au Ministère Cantonal Jeunesse ne devrait durer qu’une année. Aussi, ma contribution sera probablement assez modeste. Mais durant le temps que j’aurai à disposition, je souhaite pouvoir être auprès des jeunes, créer avec eux des moments d’échanges, de rencontres et de découvertes. J’espère aussi pouvoir interpeller mes collègues sur la nécessité de s’intéresser à la jeunesse et de se donner les moyens pour faire une place de choix aux jeunes et à leurs besoins.