Qu’est-ce que le Christ nous enseigne du rapport à l’argent ?
Prédication sur l’Évangile selon Luc – 19, 5 à 27 [en 4 séquences]
« Lorsque Jésus fut arrivé [au pied du sycomore], il leva les yeux et lui dit : » Zachée, descends vite ; il faut que je demeure aujourd’hui chez toi! «
Tout joyeux, Zachée descendit vite pour le recevoir.
En voyant cela, tous maugréaient : » Il est allé loger chez un pécheur ! »
Mais Zachée, debout, dit au Seigneur : » Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et si j’ai extorqué quoi que ce soit à quelqu’un, je lui rends quatre fois la somme ! «
Jésus lui dit : « Aujourd’hui le salut est venu pour cette maison, parce que lui aussi est un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Comme ils écoutaient cela, Jésus ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils imaginaient que le règne de Dieu allait se manifester à l’instant même.
[Jésus dit ceci :] » Un homme de naissance noble s’en alla dans un pays lointain pour se faire investir de la royauté, puis revenir. »
Il appela dix de ses esclaves, leur donna dix mines [soit à chacun le salaire de 100 jours de travail] et leur dit : » Faites des affaires jusqu’à ce que j’arrive. «
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent une ambassade derrière lui pour dire : » Nous ne voulons pas que cet individu règne sur nous ! »
Lorsque cet homme fut de retour, après avoir été investi de la royauté, il fit appeler auprès de lui les esclaves auxquels il avait donné l’argent, afin de savoir quelles affaires ils avaient fait.
Le premier se présenta et dit : » Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. «
Le roi lui dit : » C’est bien ! Tu es un bon esclave ; puisque tu as été digne de confiance dans une petite affaire, tu auras autorité sur dix villes. »
Le deuxième vint et dit : » Seigneur, ta mine a produit cinq mines. «
Le roi lui dit : » Toi, de même, tu seras responsable de cinq villes. «
Un autre esclave vint auprès du roi et dit : » Seigneur, voici ta mine que j’ai gardée dans un linge. Je te craignais, en effet, parce que tu es un homme sévère ; tu prends ce que tu n’as pas déposé, et tu moissonnes ce que tu n’as pas semé. «
Le roi lui dit : » Je te jugerai sur tes propres paroles, mauvais esclave ! Tu savais que, moi, je suis un homme sévère, que je prends ce que je n’ai pas déposé et que je moissonne ce que je n’ai pas semé ? Alors pourquoi n’as-tu pas confié mon argent à la table des changeurs ? À mon retour, je l’aurais retiré avec du fruit ! «
Puis il dit à ceux qui étaient là : » Enlevez-lui la mine et donnez-la à celui qui a les dix mines ! «
Ils lui dirent : » Seigneur, il a dix mines ! «
» Je vous le déclare : on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. «
» Quant à mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi. » »
Prédication – Qu’est-ce que le Christ nous enseigne du rapport à l’argent ?
Et vous… ? Laquelle des Paroles de Jésus que nous venons d’entendre vous a le plus « gratté », si vous me passez l’expression ? Laquelle vous, touche au sens propre ? laquelle vient vous rejoindre, et peut-être, vous bousculer un peu ?
Avez-vous le sentiment que la vie vous a « ôté »… ou qu’elle vous a « donné »?
Puisque cela parcourt comme un fil rouge ces 4 séquences entendues :
en avoir « plus », ou en avoir « moins ».
Dès les paroles de Zachée, ce taxateur au service de l’occupant romain, ce « collabo », donc, qui s’exclame : « Si j’ai pris plus que ce que je devais, si quelqu’un s’est retrouvé avec moins, je lui rends plus que ce que je lui ai pris ! Trois fois plus !«
Et nous voici donc ‘lancés dans les calculs’ !
Reconnaissons que c’est une réalité de nos vies, dès la plus tendre enfance : pourquoi donc est-ce que cela nous prenait ainsi aux tripes, enfants, que » c’est pas juste… lui il a reçu 4 billes et moi 3 ! » ? Pourquoi est-ce que tout ce qui touche à la quantité nous paraît si important ? Pourquoi même est-ce que cela nous dérange si certains ont plus et d’autres moins ?
Est-ce qu’il n’y aurait pas, à l’origine de ces réflexes si vifs une peur profonde ? Une peur de manquer et/ou une peur d’être moins considéré(e) que ceux qui en ont plus ?
Une peur qui vient nous chercher, tout au fond, à la racine de notre existence même : « Comment allons-nous vivre? ».
Dès la toute première seconde où nous sommes mis au monde – au sens propre – il nous faut effectivement vivre avec cette inquiétude viscérale, ancestrale… Comment vivre hors de cet univers clos et protégé d’où nous sommes venus ?
Alors chacun se débrouille comme il peut, et fait ses calculs comme il peut. N’est-ce pas ?
1. N’est-ce pas cela, d’abord, qui nous est montré par la Parole de ce jour ? Le fait que chacun, chacune de nous, de toute façon, va faire ‘ses petites affaires’, tout au long de sa vie, non seulement sur le plan financier, mais aussi relationnel, affectif, social, politique et autre. Et que certains ou certaines pensent que ‘franchir certaines lignes’, que d’autres n’osent pas franchir, n’est pas un problème ! Puisqu’il faut bien ‘s’en sortir, en ce bas monde’… N’est-ce pas ?
Et c’est là, bien sûr, que la Parole nous attend !
Si Dieu ‘prend la Parole’, si Dieu se révèle à nous par sa Parole, consignée dans la Bible – et en particulier la Parole de Jésus, venue épouser notre condition humaine – c’est précisément pour nous libérer de certaines manières de faire, de vivre, de regarder et de penser, d’agir, qui ne servent pas la vie. Quoi qu’on en pense et quelles que soient les apparences, quels que soient les chiffres !
Quand Jésus dit, à propos de Zachée et de tout son entourage, « le salut est venu dans cette maison », c’est bien de cela qu’il parle : voici un humain arraché à des comportements qui ne nourrissent pas la vie, mais la mort.
2. Et voici la deuxième réalité qui nous est montrée ce matin, sous la forme d’une question qui se pose à chacun, chacune de nous : quand la Parole de Dieu vient éclairer la réalité de nos comportements, quelle est notre réaction ?
Cette séquence d’Évangile nous montre les trois options possibles :
- Soit l’accueil sincère et confiant, le cœur touché en profondeur et ‘retourné’ comme Zachée, et voici que les moyens de vivre circulent à nouveau avec générosité.
- Ou – autre réaction – la peur qui domine et la paralysie ; c’est le cas du serviteur qui a empêché ce qu’il a reçu de porter fruit.
- Et enfin, dernière option, la pire : la haine de cette autre manière de vivre que celles de ‘nos petits calculs à nous’ ; la haine de la générosité de Dieu, et le refus qu’il règne sur nous, sur nos relations, sur l’économie de nos échanges ! Refus total de cette venue du Règne que nous demandons pourtant, quotidiennement, par la prière reçue de Jésus : « Notre Père… Que ton Règne vienne… ».
Seulement voilà : il y a en nous de fortes résistances ! C’est une vérité spirituelle et humaine. C’est pourquoi, voyant que les gens, touchés par l’exemple de Zachée, se mettent à croire que ‘le Règne va s’accomplir à l’instant même’, Jésus complète son enseignement par cette parabole des ‘serviteurs ayant à gérer une somme confiée’. Pour bien montrer que Dieu ne peut pas régner en nous et entre nous, si nous ne collaborons pas à son action.
Jamais le Règne ne viendra ‘comme par magie’, d’un coup d’un seul, sans que chacune et chacun de nous n’entre dans l’obéissance au Maître… là où nous lui résistons encore.
Sauf ‘au Dernier Jour’, quand cela sera trop tard. L’enseignement de Jésus est on ne peut plus clair et insistant, pour nous dire de ne pas attendre ‘la fin des temps’ pour entrer dans l’humilité et changer notre façon de vivre, et notamment notre relation aux ressources et à l’argent.
C’est le message au cœur de l’Évangile : la venue du Règne ne concerne pas tant les autres que nous-mêmes, dans nos propres résistances. C’est même l’appel majeur du Christ et de ses apôtres : « Convertissez-vous ! Changez de comportement ! Car le Règne est tout proche! » (Mc 1, 15). Autrement dit : « Il n’attend… que chacun de nous ! »
Et bien sûr… ce n’est pas rien ! Que l’on soit croyant, ou non ; ou quelque part entre les deux…Puisque Jésus nous enseigne que nous ne pourrons jamais rien connaître de ce Règne autre que la nôtre… sans entrer dans la dépendance radicale envers la Providence de Dieu. Nous connaissons ses paroles : « Voici … je vous envoie dans le monde… comme le Père m’a envoyé moi-même… Pour la route, ne prenez… rien !Pas de monnaie dans vos ceintures… pas de besace avec des réserves… etc. »Ce qui ne signifie absolument pas que chacune et chacun de nous doit vivre nus pieds, en haillons, et mendier son quotidien. Même pas ! Mais cela nous enseigne une attitude fondamentale, dans notre existence.
Où sont nos ‘sécurités’ réelles ? Sur quoi et sur qui nous appuyons-nous réellement ? Et qu’est-ce qui tiendra le coup, quand tout nous sera ôté, de ce qui est terrestre ? Et si nous nous retrouvons avec de l’argent, et même pas mal d’argent, que faire ?
3. Et voici donc cette ‘parabole des mines’, ou ‘des talents’, qui nous montre quelques humains – plus précisément des esclaves, qui ne sont donc pas libres d’aller et venir comme ils veulent – recevant de leur maître une somme d’argent assez confortable (disons, trois à quatre mois de salaire), avec cette instruction étonnante, à nos oreilles chrétiennes du 21e s. : « Allez ! Faites des affaires !Jusqu’à ce que je revienne ».
En fait, tout devrait nous étonner, dans cette histoire ! À commencer par le fait même que des esclaves reçoivent une somme d’argent dont il faut prendre soin : les esclaves, on les nourrit, on les loge, plus ou moins bien, on les fouette lorsqu’il le faut ; mais depuis quand est-ce qu’on leur donne une somme avec en plus la liberté d’en faire ce qu’ils veulent ?
4. Comment ne pas voir dans ce don soudain et imprévu le symbole d’une grande grâce ? Et dans ‘l’évaluation’, pour ainsi dire, de ce qui a été fait, une leçon d’économie divine à notre attention.
Le premier serviteur en effet, résume déjà l’essentiel : ‘Une mine reçue – dix mines engendrées’- la grâce reçue a ‘fait des petits’ !
D’ailleurs, le Maître, en le félicitant, lui dit bien qu’il a été fidèle dans une ‘petite affaire’, car l’essentiel, de toute évidence, ce n’est pas ici l’argent. Nous allons y revenir. L’essentiel, c’est la confiance réelle en Dieu, qui permet de comprendre que ces humains, comme nous, n’ont pas reçu de l’argent ; ils n’ont pas reçu ‘une avance’, mais une semence. Et une semence, il faut que ça vive, et que ça engendre la vie plus loin. Ou, plus précisément encore, il faut que cela meure, n’est-ce pas (on connaît l’autre parabole : « si le grain ne meurt… » – Jn 12,24) ? Il faut que cela soit dépensé, investi, pour que cela rapporte, c’est-à-dire que l’argent fructifie. Tout est là ! Le reste, ce ne sont que des ‘mathématiques accessoires’, même si nous nous y arrêterons quand-même un peu.
Mais toute l’économie divine est dite là : toute grâce nous est donnée pour être ‘distribuée plus loin’, investie, et qu’elle se multiplie.
5. C’est cet état d’esprit qui compte – faire confiance à Dieu, et prendre les risques liés à tout investissement, avec ‘ce qui dépend de nous’ (notre habileté, notre savoir-faire…) et ‘ce qui ne dépend pas de nous’ (les circonstances et les mystères de la Providence).
Vous remarquez qu’il n’y a aucune différence d’approbation de la part du Maître entre ‘celui qui a eu un rendement de 10 pour 1’, et ‘celui qui a eu un rendement de 5 pour 1’ : tous deux ont bien fait. Ce qui compte, c’est l’état d’esprit et la confiance réelle en Dieu. Quand on reçoit un sac de semence, on le ne met pas dans un tiroir ! Sous prétexte de ne rien perdre ! Ce qui éclaire pour nous deux points essentiels :
- D’abord, quand Jésus dit, dans les Évangiles : « Bienheureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent » (Lc 11,28), il ne s’agit évidemment pas de la ‘garder sur une étagère’, intacte, sans jamais l’investir dans le champ de la relation humaine.
- Et d’autre part, cette autre parabole connue, celle du semeur (Mt 13), nous montre combien ‘gaspiller une part de ce qui a été reçu’ fait partie intégrante de tout processus d’investissement, de fructification.
6. Puisque, nous dit cette ‘parabole du semeur’, des graines se perdent… sur la route… mangées par les oiseaux… et étouffées par les épines… mais ce qui reste suffit pour produire des rendements extrêmement généreux, qu’on ne connaît pratiquement jamais dans le monde financier ! Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on obtient du ‘30 pour 1’, du ‘60 pour 1’, ou du ‘100 pour 1’!
Il faut avoir à l’esprit cette autre vérité spirituelle pour vraiment entendre la fin de notre parabole ‘des mines’ : si nous voulons parler chiffres, alors souvenons-nous que la seule mesure du Dieu Vivant est l’in-fini !
Comme lorsqu’Il promet à Abraham que sa descendance sera « comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée » (Gn 13,16).
Telle est la mesure – si on veut un rapport à ce qui se compte – de la Puissance Dynamique du Dieu Vivant : cette Parole de Dieu à Abraham, vieil homme stérile : « regarde vers le ciel, et compte les étoiles : si tu peux les compter – telle sera ta postérité » (Gn 15,5).
Mais la Lettre aux Hébreux nous précise cette vérité spirituelle : « c’est par la confiance réelle en Dieu d’un seul homme, déjà usé de corps, que naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer – et qu’on ne peut pas compter. » (Hb 11,12)
« On ne peut pas compter ! »
Vouloir aborder la vie ‘en Dieu, par Dieu et pour Dieu’ avec un esprit comptable – au sens où nous pratiquons toutes nos comptabilités, en ce monde – c’est se tromper totalement de point de vue ! Car le propre de cette Dynamique de Vie qui est la Puissance de Dieu est de déborder les limites que nous fixons !
Quand nous avons perdu patience, Dieu en a encore ; quand nous sommes livrés à la haine, Dieu nous montre le chemin du pardon, quand nous sommes en faillite comme Jérémie dans ses fameuses ‘Lamentations’, la Parole nous révèle : « Ma compassion n’est jamais ‘à sec’ ; mes grâces ne sont pas épuisées – elles sont neuves chaque matin ! » (Lm 3).
7. Si nous nous ouvrons, même juste un peu, à cette réalité spirituelle, alors nous pouvons comprendre la fin – logique – de notre histoire de ce jour : effectivement, celui ou celle qui se retrouve avec des moyens- par pure grâce de Dieu, même s’il a aussi travaillé – et qui n’en fait rien, non seulement ne verra pas de ‘gain’, mais perdra même ce qu’il croit avoir.
La semence restée dans une armoire pourrit, elle ne donnera jamais la vie. Elle ne contribuera jamais au renouvellement de la vie.
Au contraire : un tel comportement conduit à la mort !
Et c’est toujours la grande honnêteté de la parole biblique de ne pas nous laisser ‘dans le flou’ : « Vois : je mets devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction »dit le Seigneur. « Choisis la vie ! » (Dt 30,19)
Ne rien faire de grandes grâces reçues au motif que Dieu serait ‘dur’ et ‘injuste’, c’est non seulement une contradiction en soi – puisqu’une grande grâce est reçue – mais procède d’une malhonnêteté, sous couvert de la foi.
Mais Dieu nous laisse même cette liberté-là, d’être activement contre sa générosité même, et de nous y opposer.
C’est le non-pardon. La non-circulation des grâces. C’est être, comme le dit encore une autre parabole, des ‘débiteurs impitoyables’, ayant nous-mêmes reçu de grandes grâces de la vie, et refusant de laisser passer ces grâces vers les autres.
Tout cela suffit, je crois, à comprendre quel peut être un usage évangélique – ou non – de nos moyens disponibles.
Ce que Calvin résume, dans son commentaire de la Genèse, en disant : « Que chacun pense qu’il est l’économe de Dieu, en tout ce qu’il possède. »
Dans la droite filiation avec les Pères de l’Église, cf. Clément d’Alexandrie : « Celui qui tient ses biens, son or, son argent et sa maison, pour de Dons de Dieu, qui les utilise au service de Dieu, leur Donateur, pour le salut des hommes (…) voilà celui que le Seigneur appelle bienheureux pauvre en esprit » (Quel riche sera sauvé, 16,3).
Et dans la filiation avec les apôtres : « Comme de bon dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres les Dons qu’il a reçus. » » (1 Pierre 4,10)
Oui, nous pouvons être choqués par les termes employés à la fin de la parabole de ce jour, mais au fond, peu importe la manière : c’est aussi une vérité spirituelle que s’opposer à Dieu revient à choisir la mort. « Tous ceux qui me haïssent aiment la mort »dit explicitement Pr 8,36.
8. Alors voilà : prendre conscience de toute cette Dynamique du Vivant est nécessaire, pour mieux comprendre ce que peut être un rapport sain à l’argent, surtout, en Église !
Car au fond ce n’est pas compliqué : dans la bouche du Christ, l’argent n’est qu’un support de la grâce, parmi d’autres. S’il est utile, sans aucun doute, il n’a pas de valeur en lui-même, et – nous connaissons tous cette Parole – ne peut pas être notre Maître ! Car, dit Jésus, « personne ne peut être esclave de deux maîtres à la fois – car, soit il haïra l’un, et aimera l’autre ; soit il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » dit Jésus (Mt 6,24).